Le secteur de l’automobile d’occasion à Djibouti est dynamique, nous assistons ces 5 dernières années à un changement du paysage urbain local au point où il faut éviter de circuler à certaines heures de la journée.
En cause, le nombre important de voitures en circulation, routes encombrées et mal entretenues, aucun respect du code de la route.
Malgré les mesures de sécurité routière prises par les autorités locales des efforts restent à faire. Cette forte demande est favorisée par l’installation des jeunes ménages et l’accès aux crédits des banques; ils n’hésitent pas à s’endetter pour l’achat d’une première auto.
4728 nouvelles immatriculations ont été enregistrées par les services des mines du ministère de l’intérieur au cours de l’année 2016.
À côté des distributeurs officiels se développe un réseau informel de revente de véhicules d’occasion qui propose aux particuliers des importations de véhicules pas chères. Il suffit de chercher dans les petites annonces en ligne ou de s’adresser à une personne connue pour effectuer les démarches pour vous.
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La moitié des importations à Djibouti proviennent des Émirats Arabes Unis, de la Belgique ou du Moyen-Orient. Les consommateurs roulent avec des modèles luxueux, récents : 1 voiture vendue sur 2 est un 4×4. Dubaï concentre aussi un grand marché de réexportation des autos usagées vers l’Afrique. Il est donc facile d’acquérir un 4×4 d’occasion d’une marque japonaise via un intermédiaire ou en se rendant sur place et choisir sa voiture sois même. D’autre part, Bruxelles est depuis longtemps la plaque tournante de véhicules d’occasion en provenance de toute l’Europe, on estime à 2 milliards d’euros le chiffre de voitures vendues en 2017. Les meilleures ventes sur le marché intérieur sont la Volkswagen Golf, la BMW Série 3 et l’Opel Corsa, mais pour Le marché Africain ces sont plutôt des vieilles voitures, des modèles bons marché tous constructeurs : Toyota, Mitsubishi, Renault, Nissan faciles à réparer avec des pièces détachées disponibles qui sont recherchés. En Afrique, tout le monde ne peut pas s’offrir une voiture neuve avec un service d’entretien garantie.
Peu importe les pays d’importation des voitures d’occasion, la vigilance est toujours de mise. Il est possible de trouver une bonne occasion mais aussi de se faire escroquer sans aucun moyen de se protéger. En effet, certains marchands peu scrupuleux n’hésitent pas à fausser les documents d’origine ou mentir sur l’état du véhicule.
Vérifier la véracité du compteur de kilométrage
Il est très courant de voir sur ces marchés de faux documents, contrôle technique factures, ou certificat de déclaration de cession. En Belgique, chaque vendeur de véhicule d’occasion professionnel ou personne privée est tenu de remettre un car-Pass à l’acheteur, ce document prouve l’historique des interventions effectuées par un centre agrée, toutes réparation, carrosserie, pneus, contrôle technique et le kilométrage pour éviter toute tromperie. Le vendeur a l’obligation de donner le car-pass, une garantie pour l’acheteur.
Ce dispositif a ses limites surtout quand les véhicules sont à l’export. Certains marchands n’hésitent pas à trafiquer les compteurs et affichent des kilométrages bas comme par magie. Ce système touche souvent les berlines Allemandes et les 4X4 haut de gamme. Prenons le cas d’ un gros 4X4 avec 5 années d’ancienneté affichant au compteur quelques 20 000 km alors qu’en réalité ce kilométrage a largement dépassé les 100.000 km.
Ne tombez pas dans le panneau, cette fraude permet d’augmenter le prix à la vente et n’est pas toujours faciles à déceler. Il faut donc se méfier de ces véhicules maquillés.
Ne pas acheter des voitures accidentées
Avec l’aide d’un bon carrossier, il est possible de remettre à neuf, une voiture accidentée. Néanmoins, même si la carrosserie est impeccable, il faut toujours se méfier car la tenue de route ne sera plus la même. Bien entendu, il n’est pas toujours évident de reconnaître un véhicule accidenté. Seul un professionnel en carrosserie ou en mécanique saura vous renseigner sur l’état réel d’une voiture.
Ne pas acheter une voiture qui a changé de propriétaire à plusieurs reprises
Acheter une occasion de première main est une alternative à l’achat d’une voiture neuve, ce qui est rentable. Avec un seul conducteur vous avez une connaissance de l’historique de l’entretien et de la conduite, ce qui réduit considérablement les risques. En cas des plusieurs conducteurs inconnus il ne vous est pas possible de suivre la voiture à la trace même avec un carnet d’entretien bien tenu les problèmes apparaîtront. Pourquoi investir dans une Toyota V8 année 2011 au prix de 6 000 000 fdj pour un trajet quotidien travail-maison-ville alors que pour le même usage une Toyota Yaris 3 année 2013 à 1 700 000 fdj avec un kilométrage correct conviendra pour la ville? Maintenir en état une voiture de plus de 10 ans et qui ne roule pas assez vous coûtera chère sans oublier le coût de remplacement des pièces usées. En d’autres termes, avec une voiture première main vous avez la sécurité, la possibilité de corriger les défauts et les révisions mécaniques qui n’ont pas été effectuées.
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